comme le mal etre qui s'installe, on cherche la
comme le mal etre qui s'installe, on cherche la sortie, courant partout pour echapper au present on ne finit pas de se taper la tete contre les murs.
partir. fuir cet opressant quotidien qui nous enferme dans des stéréotypes bien trop idéaux pour etre vrai, une balançoire, un chien blanc et un break familial, que faudrait-il de plus?
la liberté. mais surtout, en ce moment, il faudrait le courage d'assumer cet énorme L qui nous fait pousser des ailes. assumer en etant libéré, assumer d'etre libre, "mais tu sais manu vivre libre c'est souvent vivre seul" et par la meme, assumer d'etre seul. grandir? sombre plaisantriste qui nous pousse hors de nos frontieres pour nous amener a vivre dans un réel ou la violence et le dégout des autre est routinier. refuser alors, de participer au jeu du monde, de grandir? peter pan n'a jamais survécu au capitaine crochet, ce qu'on nous raconte ne sert qu'a entretenir un espoir vain qu'il y a une autre issue.
il ne reste que la fuite, par n'importe quel moyen. moi j'ai choisi le mien, je croise les bras en serrant les dents, refusant de faire sortir les mots, m'inventant alors un ailleurs, attendant le lendemain en esperant qu'il serra meilleur. c'est lache? appelons ça comme vous le voulez, je ne vous force pas a vivre dans mon monde, ne me forcez pas a subir les votres.